- toril
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• 1765; mot esp.♦ Enceinte où l'on tient enfermés les taureaux, avant la corrida. L'alguazil « qui devait porter au garçon de combat les clefs du toril » (Gautier).⇒TORIL, subst. masc.TAUROM. Enceinte attenante à l'arène, où l'on tient enfermés les taureaux avant la corrida. Le taureau au sortir du toril ténébreux ne peut, de porte ouverte en porte ouverte, aboutir qu'à l'arène où il se précipite (MAURIAC, Journal 3, 1940, p. 274).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1765 (Encyclop. t. 15, p. 940b). Mot esp. att. dep. le XVe s. (d'apr. AL.), dér. de toro « taureau » (toréer). Fréq. abs. littér.:16. Bbg. REINH. 1963, p. 99. — SCHMIDT 1914 § 165, 167.
toril [tɔʀil] n. m.❖♦ Enceinte où l'on tient enfermés les taureaux, avant la corrida. — Au plur. || Des torils.0 L'alguazil (…) qui devait porter au garçon de combat les clefs du toril (…)Th. Gautier, Voyage en Espagne, p. 210.
Encyclopédie Universelle. 2012.